"On espère vendre 100 millions d'albums"
Formés en 2001, les Tokio Hotel sont rapidement devenus le groupe allemand le plus connu dans le monde. Leur mélange souvent sombre de pop et de rock leur a permis de franchir les frontières de leur pays, et de transcender la barrière de la langue, classant plusieurs titres en allemand dans le top 10 français.
Cet automne, les jumeaux Bill et Tom, accompagnés de Gustav et Georg, sont de retour avec leur troisième album "Humanoid", enregistré en anglais et en allemand. De passage à Paris, le groupe a accordé une interview à Ozap, où ils nous parlent chiffres : ventes, concerts, prix des clips... L'occasion aussi de leur demander ce qu'ils pensent de leurs fans, des artistes français, ou encore... de la grippe A. Entretien
« On ne savait pas que Carla Bruni chantait »
Combien de fois êtes-vous venus en France avant cette visite ?Bill : Euh... une vingtaine de fois au moins !
Et combien d'artistes français connaissez-vous ?Georg : Est-ce qu'il faut les nommer après ? (rires)
Peut-être un ou deux...Georg : Alors... Gérard Depardieu... Carla Bruni... Justice
OK... donc trois ! Vous savez peut-être que Carla Bruni est très demandée en ce moment, vous envisageriez un duo avec elle ?Bill : Pour être très honnête... on n'a jamais entendu sa musique ! On n'a appris qu'hier qu'elle chantait !
Combien de fans français(e)s ont déjà crié votre nom, selon vous ?Georg : Ca va être un grand nombre !
Tom : Combien y a-t-il d'habitants en France ? (rires)
Environ 60 millions...Georg : Alors au moins 60 millions ! (rires)
Tom : Non, pour être très honnête, je doute qu'il y en ait eu autant !
Ca fait plusieurs années maintenant que ces millions de fans hurlent dès qu'ils vous voient. Est-ce que, parfois, vous n'êtes pas lassés de ces réactions un peu hystériques ?Tom : C'est arrivé exactement zéro fois.
Bill : Non pas du tout, plutôt le contraire !
Tom : De temps en temps, des rumeurs disent qu'on est énervés parce que les gens crient sans cesse. Mais moi je trouve que c'est ce qu'il y a de mieux pour un groupe, et pour nous, ce n'est jamais suffisamment fort